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Rencontre avec...

LAURE BAFLAN DONWAHI « Mes projets pour Mayo »

Élue maire depuis 2013, Laure Baflan Donwahi poursuit ses actions au service du développement de la commune de Mayo (sud-ouest de la Côte d’Ivoire), dans la Nawa. Elle dresse ici son bilan et évoque les projets en cours et à venir en faveur de ses administrés


Qu’ est-ce qui vous a motivée à présenter votre candidature à la mairie de Mayo, en 2013 ?

Si j’ai présenté ma candidature à la mairie c’est parce que j’aime le développement. Pour moi, c’est un réel engagement. On se fixe des objectifs et on fait tout pour les tenir. Un maire est au service de sa population et doit faire de son mieux pour développer la commune. Nous sommes l’élément de la démocratie le plus proche des gens, et cette proximité là avec les Mayolais c’est ce qui m’a motivée à me présenter en 2013 et, ensuite en 2018.

A quel niveau étiez-vous déjà engagée politiquement en France ?

J’ étais conseillère municipale à Illkirch-Graffenstaden (banlieue sud de Strasbourg, Bas-Rhin). C’est une commune avec le même nombre d’habitants que Mayo, soit environ 30000 habitants. Je faisais partie de la commission environnement et culture.


En prenant fonction, quels étaient les besoins cruciaux de la commune de Mayo en termes de développement socioéconomique ? Pour rappel, la commune de Mayo a été érigée en commune en 1998, sur instigation de feu Charles Bauza Donwahi et je suis le deuxième maire de la commune, en 19 ans d’existence. À mon arrivée, le plus important a été d’installer un environnement de développement et un cadre adéquat de travail. J’ai donc fait un état des lieux de ce qui avait été fait et de ce qui reste à faire. Il n’y avait pas d’hôtel de ville par exemple, et beaucoup de batiments et d’infrastructures de base étaient à réhabiliter (centres de santé, écoles...). La commune avait besoin d’infrastructure à la mesure de sa population en forte croissance, de services techniques compétents et organisés, de routes bien entretenues, de CSU (Centres de Santé Urbain) mieux dotés en matériels.

Tout était donc à faire, mais comme tout est possible à Mayo, je ne me suis jamais découragée. La commune est devenue fonctionnelle en 2001. En arrivant, je voulais déjà installer un environnement de développement et créer un cadre où il fait bon vivre pour toute la population.

Quels sont les premiers écueils auxquels vous aviez été confrontée ? Se mettre au service de la population n’est pas simple, c’est une activité difficile qui demande de prendre beaucoup de recul par moments. Mais je n’ai jamais eu de doutes quant au fait que nous y arriverions . Grâce à l’esprit d’équipe , et au travail collectif que je prône.

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